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dimanche 30 octobre 2011

P7 au Bus Palladium


Je ne suis pas très boîtes, ou clubs, appelez-ça comme vous voudrez. J'ai commencé dans ma banlieue sinistre où le piteux mâle des villes côtoie le miteux mâle des champs - autant vous dire que ça m'a rebutée, et qu'une soirée mamie valait mieux qu'une soirée Boulbi. Mon truc, c'est plutôt de boire de la bière en cuissardes, avec un pote aux yeux rouges et une keupine bien sapée. Et des monacos, pour la touche girly, et des mojitos, pour la touche torchée. Les pubs, les bars, c'est trop le bien. Les boîtes, en fait, je connais moins.
Il aura fallu une soirée étudiante pour que je me décide enfin à contrer le cliché que la racaille du Plessis avait instauré. Bon, en même temps, c'était un commun accord avec les poulettes. "On y va, pour une fois." Et nous sommes allées. Et nous avons ris, et nous avons bu, et nous avons dansé (même qu'on était bonnes.)

Du fond de nos sièges on n'en perd pas une, à cramer la robe en paillettes prise en sandwich entre deux tees transpirants, les lunettes du geek décollées du RPG et qui s'en vont danser gaiement ; aussi de vieilles connaissances qu'on est heureux de retrouver - même qu'on se chamaille un peu et qu'on crie pour se parler. La keupine à gauche siffle des verres qu'on lui offre et en ressort toute joyeuse, la keupine à droite mitraille les cas (et pas de cadeau mon gars) et mon Dieu comme je ris, la keupine en face gueule les bras en l'air, et sur les côtés l'Iphone de la keupine de gauche me filme en train d'avouer mon kiffe pour le prof d'anglais (c'est qu'il est british, for God sake !)

Bref, le Bus Palladium a vu son défilé de poulettes jeudi soir. Même qu'avant on a vu Yann Tiersen fumer des clopes et jouer de la guitare. S'en est suivi l'apéro sur les bancs publics et les bouteilles de blanc en bas des marches ; mais ça, les amis, c'est une autre histoire.

Et on dit merci à R&F pour l'organisation, et à Romain pour les photos siglées. Oh yeah.



mercredi 24 août 2011

Belphégor déserte

Mais moi je suis aux anges. Déçue que la salle égyptienne du livre des morts soit fermée, je n'en profite pas moins des autres qui renferment de vrais trésors. Pour le plaisir des yeux, quelques photos de mon parcours parmi la pierre et la toile auxquelles le génie artistique donna la vie et insuffla une âme.


samedi 20 août 2011

La timide


En retrouvant Corinne cette après-midi, j'ai retrouvé Paris.

J'ai retrouvé le bonheur d'un instant aux Tuileries, à laisser le Soleil jouer dans mes cheveux et la brise chaude effleurer ma peau ; peut-être était-ce l'inverse, le résultat reste inchangé. J'ai redécouvert ces allées fleuries que j'estimais pauvres, j'ai pris le temps de regarder. J'ai observé ces bateaux dans la fontaine, que des enfants poussaient avec des bâtons, j'ai pris le temps de découvrir des visages apaisés. Moi aussi, j'ai eu envie de prendre un voilier et de m'asseoir au bord en le regardant flotter. J'y aurais vu une nouvelle vie où avoir peur est interdit, où l'on se laisse voguer sans craindre de tomber. Quand nous nous sommes levées, j'ai ressenti ce besoin de faire demi-tour, sans pour autant me retourner. Je reviendrai, et bien assez vite.
Direction la place des Vosges, ensuite. Car on peut marcher sur l'herbe et s'y reposer. Il y a cette terrasse où nous sommes allées ; rapidement, des gens ont occupé des places à nos côtés. Belle surprise, ces inconnus nous ont souri. A quand remonte la dernière fois où la jeunesse se prouve son respect, son amitié, son amour ? En un sourire, j'ai entrevu l'espoir d'une grande entente, de belles rencontres à venir et de nouveaux visages à rêver. La certitude que ça peut toujours marcher. La serveuse était rayonnante, son collègue fort charmant ; et tout ce beau monde se connaissait. Ça riait et ça s'embrassait. J'ai souhaité moi aussi, les prendre dans mes bras. Leur dire merci pour cette image, cette authenticité, cette preuve si rare que la vie reste simple.
En retrouvant Corinne cette après-midi, j'ai retrouvé Paris. Pas celle dont les murs sont gris sous la pluie, ni celle qui sent mauvais, qui fait du bruit, qui piétinent nos rêves en offrant l'impossible. J'y ai vu la ville timide, sous le Soleil, qui ne s'offre qu'à ceux qui savent attendre pour mieux regarder.
Crédits photo : * & *Lien

mardi 29 mars 2011

Taylor was in town

J'ai eu la chance de remporter le concours sur le blog d'Audrey, me permettant ainsi d'assister au concert privé de The Pretty Reckless vendredi dernier au VIP Room. L'attente fut longue et le concert trop court - certains me diront qu'on dit ça à chaque fois ; certes, mais ici, les quarante-cinq minutes ont filé comme l'éclair comparées aux deux heures d'attente. Ce léger détail n'enlève rien à la qualité du show qui a su régaler les yeux du public. Si les musiciens sont plutôt en retrait, Taylor quant à elle met le feu à la scène, plus sexy que jamais dans sa robe trop courte et ses jarretelles apparentes. Elle lâche vite le perfecto pour inviter une demoiselle sur scène et l'entraîner dans une langoureuse simulation on ne peut plus surchauffée. Le public est aux anges, les flashs se multiplient et les chansons s'enchainent ; Taylor Momsen est torride.

Je remercie beaucoup les organisateurs du concours pour m'avoir permis d'y assister - je ferai moins la fière dans deux ans, dans un Zénith plein à craquer à bousculer les gens.

Voici "quelques" photos - car on ne dirait pas, mais j'ai trié - de l'évènement, pour le souvenir ou le plaisir des yeux.