Pour ceux qui me suivent sur Twitter, je vous avais prévenu qu'un prochain article pour le moins... inhabituel ferait son entrée sur la Junosphère. C'est chose faite, enjoy.
A raison d'au moins cinq minutes par jour, mes pensées se focalisent sur ce à quoi ma petite vie ressemblerait si mon claquement de doigt était aussi performant que celui de Dobby – influence Potter ON. Trop de rêves bizarres pour une vie si courte ! C'est toujours sympa d'y songer, quand mon quotidien s'assombrit. Une mauvaise note, une dispute, une averse ou un coup de déprime, et je me prends à désirer des choses. Futiles parfois, impossibles souvent. Dans les deux cas, le sourire me revient :
- Revoir tous les épisode d'Eerie Indiana, Mystère Zack et Fais-moi peur
Omri Katz, un de mes premiers amours longue distance. Je n'avais pas dix ans. Mais aujourd'hui, quand je me farcis une heure de RER pour rentrer chez moi le soir, je me blottis contre la vitre sale, écouteurs dans les oreilles, et songe à la douceur de mes Pépito trempés dans le lait, 16h45, devant les Minikeums. Ces séries ont accompagné mes goûters après l'école, et aujourd'hui je me dose à True Blood et How I Met. Sexe, sang et humour de grand ; damn it, je ne suis plus une enfant.
- Fréquenter JKR et le casting d'Harry Potter
Oui fréquenter. Rêve de gosse oblige, je ne peux refouler cette envie qui m'habite depuis toute jeune. J.K.Rowling, à travers sept tomes bien garnis, m'a fait aimer la lecture plus que je ne l'aurais alors imaginé. Puis quand on voit ses personnages en chair et en os – à travers un écran de cinéma, but whatever – on ne peut qu'adorer la vie. Résultat ? A dix-huit ans, j'attends toujours ma lettre pour Poudlard.
- Rencontrer Avril Lavigne et Sarah Michelle Gellar
Rêve de gosse oblige, pt.2. Mes muses éternelles, autant par leur travail que par leur beauté. Le trip célébrité est loin d'être mon truc ; j'admire ce qui en ressort, mais je veux l'authentique, que personne ne voit. Et puis, je me revois sur un skate en tant que June* ou combattre des vampires dans ma tête, et tout devient plus clair.
*en référence au jeu de rôle qui donna naissance au pseudo.
- Coucher voire sortir avec Oliver Phelps
Nouvelle lubie, et elle a du mal à passer. Pourquoi lui et pas James me direz-vous ? Qu'en sais-je ; un grain de beauté, plus haut sur pattes ou tout simplement un caprice, c'est lui que je préfère – bien que je n'enverrai pas son frère bouler si l'occasion se présentait. Et pourtant il n'est pas blond (je suis atteinte de Johnsmithopathie, tenez-le vous pour dit.) Mais il est anglais. Et c'est comme ça. (Qui choisit ses rêves érotiques, de nos jours ?)
- (Me faire) Draguer (par) Tom Felton
Grand, blond, mince, yeux bleus, souriant, guitariste et anglais. DAMN. Que demande le peuple ? (Réponse : un Tom Felton célibataire. Car sa girlfriend est sacrément belle, bordel.)
- Vivre à Londres pour une durée (in)déterminée
Faudrait déjà y mettre les pieds me direz-vous. Mais c'est des choses qu'on sent. Londres, c'est comme mon chez-moi – enfin, ça le sera. Paris ? Paris c'est bien, mais Paris, c'est français.
- Galoper seule dans un champ désert par un doux jour d'été
Une première passion ne disparaît jamais. Elle s'accentue, même – les apparences sont souvent trompeuses. J'aurai mon cheval, et à bas les clichés ; je ne souhaite plus pas une licorne. Je veux m'évader, loin de toutes ces choses que je ne comprendrai jamais. A cheval, ouais.
- Tout plaquer et jouer les chuchoteurs à la Roberd Redford
Pas pour toute la vie, soit. Mais une bonne année, au moins. Rien qu'en hommage aux Heartland de mon adolescence. Partir aux États-Unis – ou dans un coin de France, c'est moins loin – et y apprendre les vertus de l'éthologie équine. Rêve de gosse pt.3 ? C'est encore plus que ça. Bien plus.
- Habiter dans une grande demeure lumineuse et emprunte de passé
Un château serait le must, genre maison de vacances en Écosse, mais je ne suis pas si gourmande. Un manoir suffirait. Juste un peu romantique dans l'âme, avec des histoires de princesse dans la tête et de fantômes derrière l'oreiller.
- Devenir la muse de Gaspard Ulliel pour une nouvelle pub Chanel
Il faut bien une pensée girly dans tout ça. Un peu de cliché ne fait pas de mal – surtout quand c'est ce gars-là, faites pas les innocents.
J'étais clouée au lit toute la semaine. Résultat, j'ai eu le temps de ruminer tout ça. Aussi d'aller voir Harry Potter and the Deathly Hallows, ce qui a apparemment réveillé de vieilles pulsions. Désormais guérie et (presque) en forme pour cette nouvelle semaine, je reviens bientôt avec un look. En attendant, si la nouvelle tournure de la Junosphère vous plaît (cf le présent article, faisant écho au « pensées décalées » apparu dans le titre sur la bannière), laissez-le moi pour dit. En passant, qu'avez-vous à accomplir avant de rendre l'âme ? Rêves d'enfance ou de petite semaine, partagez, mes amis, partagez.
P'tain la 1ère photo me rappelle des souvenirs incertains d'une série un peu flippante de quand on était petits non?
RépondreSupprimerMoi j'aime cet article^^
Ouiii ça passait sur les Minikeums à l'heure du goûter ♥ C'était Eerie Indiana. Y'a les épisodes dispos sur Youtube d'ailleurs (mais ils sont en anglais.)
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