mercredi 2 février 2011

Salon du cheval 2010

Sur le quai de la gare, je croise Sacha. Un bon pote, Sacha. Que je ne vois plus, mais que je recroise. Après les "comment vas-tu" et le typique "qu'est-ce que tu deviens" viens le logique "et sinon où tu vas". Quand son projet est d'aller se faire un Big Mac et une grande frite à Enghein, c'est non sans joie que je lui annonce ma destination. Il hausse un sourcil. "Le salon du cheval ?! Tiens, je savais même pas que ça existait." ...

Arrivée similaire aux autres années. Dehors on se dépêche comme sur le tapis roulant à Disney ; à l'intérieur, on fait la fière à la vue du premier dada. Ça se bouscule autour des carrières et les enfants doivent passer devant. Pour regarder une représentation de dressage (OK, pour voir le cheval.) Mouais. Pas grave, mon appareil photo est plus haut ; bordel, voilà une gosse qui monte sur la barrière.





On progresse vers les stands colorés frangés de lanières et qui sentent bon le cuir. Toutes les midinettes refont le plein côté équipement ; un licol en réduction plus un nouveau pantalon ; ce tapis brodé ira avec mes cloches ; et cette selle dont j'ai toujours rêvé me fait de l'œil. En passant, les fashionistas y trouvent aussi leur compte : -20% sur les cuirs et -50% sur les bottes italiennes (iiik des bottes !) Moi je garde les mains vides, et reste loin de chez Padd où la foule est dangereuse. Ça doit être à cause de la nouvelle collection "Noël", en mode cheval qui tire le traîneau. Bizarrement, ça grouille moins du côté d'Antarès.






J'ai raté la démonstration annuelle d'éthologie - évènement pour lequel j'étais plus ou moins venue - mais ai réussi à trouver un bout d'escalier pour le concours western. La tribune regorge de pères de famille tirant la gueule et de marmaille réclamant le goûter. Moi, je joue des épaules pour me créer mon espace et sautille pour prendre des photos. Les gens derrière moi n'ont pas l'air d'apprécier.


Loin des stands et des gradins il y a les écuries, et non loin de là, les ventes de chevaux. Résistant à l'envie soudaine d'adopter un adorable Falabella, je jette un œil aux pauvres Shetland que d'innombrables petites mains démoniaques tentent d'attraper. La mienne, gaga, se ravise alors. J'ai 18 ans, et ces poneys sont encore plus blasés que ce type avec sa fille sur les épaules, tenant l'autre par la main gauche et les sacs dans la main droite. Il est dix-sept heures et il se dit "bientôt la fin".

Comme d'habitude, je rentre avec un sac plein de prospectus et des projets plein la tête. Mais en attendant mon amie Flicka et une nouvelle vie à La Cense, je retourne en cours de lettres, juste histoire de.

Allez, un maxi contraste en bonus pour se la jouer Poor Lonesome Cowboy.

1 commentaire:

  1. Thank you for the info. It sounds pretty user friendly. I guess I’ll pick one up for fun. thank u



    Tapis Cachemire

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